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Portrait de la République Démocratique du Congo

Drapeau de la RDC
Emblème de la RDC

Devise
Justice, Paix, Travail
Hymne
Debout Congolais
Fête nationale
30 juin Indépendance de la Belgique
Forme de l’Etat
République semi-présidentielle
Président de la République
S.E.M Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo

Premier ministre
Madame Judith Suminwa Tuluka
Président du Sénat
Modeste Bahati Lukwebo
Président de l’Assemblée nationale
Vital Kamerhe
Langue officielle
Le français
Langues nationales
Lingala, kikongo, swahili et tshiluba
Capitale
Kinshasa
Superficie
2 345 860 km
Surface des eaux
3,3 %
Fuseau horaire
UTC +1 et +2
Population
111 859 928 habitants
Densité
48 habitants/km
PIB nominal (2021)
55,35 milliards de dollars
Monnaie
Franc congolais (CDF)
Présentation de la République démocratique du Congo
La République démocratique du Congo est un pays d’Afrique centrale également appelé Congo Kinshasa ou RDC. C’est le troisième pays le plus peuple d’Afrique après le Nigeria et l’Ethiopie, et aussi l’État francophone le plus peuplé du monde.
Après l’Algérie, la RDC est le plus grand pays d’Afrique. Elle couvre la majeure partie du bassin du fleuve Congo, qui s’étend de l’océan Atlantique au plateau oriental. L’une des plus grandes forêts équatoriales du monde se trouve au nord du pays, tandis que l’énorme rift est-africain, bordé de montagnes, de collines, d’énormes lacs et de volcans, se trouve à l’est du pays.
Le sud et le centre du pays, avec leurs savanes boisées, forment un haut plateau à la surface riche en minerais. À l’extrême ouest, une trentaine de kilomètres au nord de l’embouchure du fleuve Congo s’étale une côte sur l’océan Atlantique.
L’enclave angolaise de Cabinda borde le pays à l’ouest-sud-ouest, la République du Congo à l’ouest, la République centrafricaine au nord, le Sud-Soudan au nord-est, l’Ouganda à l’est-nord-est, le Rwanda et le Burundi à l’est, la Tanzanie à l’est-sud-est, la Zambie au sud-sud-est et l’Angola au sud-ouest.
Léopold II de Belgique a acquis la propriété privée de la région en 1885. Au cours des 23 années qui ont suivi, la région a été le théâtre de graves atrocités commises par les soldats coloniaux de Léopold II, qui ont contraint la population autochtone à cultiver du caoutchouc sauvage. En 1908, la région est devenue une colonie belge. Après la déclaration d’indépendance du pays en 1960, plusieurs mouvements sécessionnistes ont vu le jour, ce qui a conduit au coup d’État de Mobutu en 1965. Mobutu rebaptise le pays le Zaïre en 1971 et préside sur une dictature féroce jusqu’à son renversement en 1997 par la première guerre du Congo. Par la suite, l’ancien nom du pays est restauré et le pays est confronté à la deuxième guerre du Congo en 1998, la plus meurtrière depuis la Seconde Guerre mondiale
Félix Tshisekedi, l’actuel président du pays, a succédé à Joseph Kabila lors du premier transfert pacifique du pouvoir depuis l’indépendance en 2018.
La population est composée de plusieurs centaines de groupes ethniques différents. Le français est la langue officielle, tandis que le kikongo, le lingala, le tshiluba et le swahili sont les quatre langues bantoues ayant le statut de langue nationale. L’agriculture et l’exploitation minière sont les deux principales industries qui soutiennent l’économie.
Géographie de la RDC
La majeure partie du bassin du fleuve Congo se trouve en République démocratique du Congo, située en Afrique centrale. Le pays est semi-fermé avec un bras de mer à l’ouest (Kongo Central) et une bande de terre de 39 km coincée entre l’enclave de Cabinda au nord et l’Angola au sud. Sa superficie est de 2 345 410 km2, soit environ les deux tiers de l’Union européenne ou quatre fois la France.
La RDC est divisée en trois grandes zones géographiques.
Un tiers du pays est couvert par la cuvette centrale, qui présente le relief le plus bas, qui alterne zones marécageuses et forêts tropicales et qui reçoit l’eau du fleuve Congo et de ses affluents tout au long de l’année.
La savane couvre les plateaux qui entourent la cuvette.
les chaînes de montagnes des provinces du Nord et du Sud-Kivu à l’est.
Le relief
Le relief varie du point le plus bas du pays (la région côtière de Moanda) aux montagnes de l’est, dont le Ruwenzori, qui culmine à 5 109 mètres (Pic Margueritte, Monts Mitumba, Virunga, etc.), et le haut plateau du Katanga, dont l’altitude moyenne dépasse 1 200 mètres. De nombreux volcans, notamment le Nyiragongo en perpétuelle activité, se trouvent dans la région du Nord-Kivu.
L’hydrologie
Le fleuve Congo a une longueur de 4 700 km, un débit de 50 000 m3/s et un bassin versant de 3,80 millions de km2. Il prend sa source au Katanga, où il est connu sous le nom de Lualaba, à une altitude de 1 435 mètres. En raison de sa situation à l’équateur et de la répartition presque égale de ses affluents dans les deux hémisphères, ce qui régule son débit et en fait le fleuve le plus régulier du monde, il est le deuxième plus long fleuve d’Afrique après le Nil, le plus important en termes de débit et le deuxième plus grand fleuve du monde après l’Amazone.
Le fleuve a une valeur économique importante en tant que pêcherie, source d’hydroélectricité et voie de communication. Avec ses nombreux affluents, il constitue une véritable autoroute fluviale avec 14 166 km de voies navigables. Le fleuve Congo traverse le pays de part en part avant de se jeter dans l’océan Atlantique par un grand estuaire, où sa force est si grande que ses eaux sablonneuses sont visibles à plus de 45 kilomètres du rivage. Avec Mai-Ndombe et Ntumba à l’ouest et les lacs Edouard, Albert, Kivu, Tanganyka, Moero, etc. à l’est, le fleuve Congo abrite également un certain nombre de lacs importants.
Le climat
La République démocratique du Congo connaît deux climats distincts :
Le climat tropical, chaud toute l’année, avec une saison sèche et une saison des pluies dans les régions situées au nord et au sud de l’équateur, dont la durée varie d’une région à l’autre. Le climat equatorial, chaud et humide toute l’année, dans la zone centrale traversée par l’équateur, où se trouve l’immense forêt tropicale.
La Flore
La géographie physique des régions traversées par la flore de la RDC – plateaux, massifs montagneux, altitudes faibles à moyennes – influence la végétation par le climat : savanes, savanes boisées, forêts denses, forêts de montagne, autant de milieux qui reflètent la grande biodiversité du pays.
La faune
Les écosystèmes de la République démocratique du Congo sont abondants et diversifiés. Une grande variété d’espèces qui ont évolué pour s’adapter aux différentes conditions climatiques et florales composent sa faune naturelle diversifiée et abondante. Presque toutes les espèces gigantesques célèbres d’Afrique, telles que l’éléphant d’Afrique, la plus grande girafe et le gorille, le plus grand primate, se trouvent dans ce pays. L’Okapi et le Paon du Congo sont des espèces endémiques, connues uniquement au Congo.
Avec environ deux tiers de tous les genres de mammifères représentés, la République démocratique du Congo possède une diversité de mammifères qui n’est sans doute égalée par aucun autre endroit au monde. Gorilles, chimpanzés, bonobos, chats sauvages, ruminants et plusieurs espèces d’oiseaux au plumage époustouflant et aux mélodies envoûtantes peuvent être rencontrés dans les forêts du pays.
Comme dans les régions tropicales, les insectes sont également très variés, bien que certaines espèces puissent transmettre des maladies tropicales graves. Les grands herbivores comme les éléphants, les antilopes et les buffles, ainsi que les prédateurs dominants comme les lions, les léopards et les hyènes, vivent dans la savane et les forêts ouvertes. Le braconnage a malheureusement eu une influence négative importante sur la faune congolaise, en particulier pendant la deuxième guerre du Congo. En raison des difficultés économiques, les transports publics sont peu développés en République démocratique du Congo. En raison de la topographie et de la température, le paysage est caractérisé par des plantes et des arbustes épars. On trouve des savanes boisées sur les terrains plats, où règne un brouillard persistant.
Chaque année, des feux de brousse s’étendent sur des centaines de kilomètres carrés, déplaçant le gibier et échappant aux chasseurs.
Histoire de la RDC
Chronologie des principaux événements historiques de la R.D.C.
A. Les royaumes (du 5ème au 18ème siècle)
Avant l’arrivée des Européens, des populations d’origine pygmée et bantoue vivaient dans la région.
Les Bantous étaient divisés en royaumes, dont les plus importants étaient les royaumes Kongo (XVe siècle), Luba (XVe siècle), Lunda (XVIe siècle), Kazembe (XVIIIe siècle), Kuba, Yaka et Teke, ainsi que les chefferies autonomes Mangbetu, Azandé et Mongo.
B. Les explorations (à partir du 19ème siècle)
Le potentiel du Bassin du Congo a été révélé au monde extérieur au 19e siècle, plusieurs siècles après la découverte de l’embouchure du fleuve Congo par Diego Cao en 1482.
L’ère des découvertes scientifiques en Afrique centrale au XIXe siècle a commencé en 1816 avec le voyage de l’Anglais Tuckey qui a remonté le fleuve Congo jusqu’aux chutes de Yelala. Puis ce fut le tour de l’écrivain et voyageur anglo-américain Henry Morton Stanley qui, le 27 octobre 1871, rejoignit le missionnaire et voyageur écossais David Livingstone à Ujiji, en Tanzanie, près du lac Tanganyika.
Léopold II, roi des Belges, fonde l’Association internationale du Congo (AIC) en octobre 1882 après avoir été intrigué par le potentiel du Congo. Grâce à cette organisation, il lance plusieurs expéditions d’exploration et crée finalement l’État Indépendant du Congo (EIC), qui est désigné comme sa propriété personnelle lors de la Conférence de Berlin en 1885.
C. L’ère coloniale (29 juin 1908-29 juin 1960)
Le Congo belge, annexé par la Belgique en 1908, marque le début de l’ère coloniale, qui durera jusqu’au 30 juin 1960.
La participation des soldats de la Force publique aux conflits mondiaux de 14-18 et de 40-45, l’émergence de la classe moyenne congolaise et l’alphabétisation de la population, ainsi que la création de nombreux partis politiques en 1958, ont contribué à la fin de la domination belge sur le Congo. Avec la conférence panafricaine d’Accra en 1958 et le discours du général de Gaulle à Brazzaville, ces événements ont été suivis par le début des troubles et des émeutes en 1959).
La colonie a connu une période de croissance économique (création de plusieurs entreprises publiques et privées dans les secteurs des transports, de l’agriculture et des mines), qui s’est accompagnée d’une grave crise du chômage juste avant l’indépendance.
Sur le plan socioculturel, deux faits marquants sont à noter : la création en 1954 de l’Université officielle du Congo à Elisabethville, aujourd’hui Université de Lubumbashi, et de l’Université Lovanium à Léopoldville, aujourd’hui Université de Kinshasa, la première du Congo et de l’Afrique centrale.
Les églises chrétiennes traditionnelles catholiques et protestantes rivalisent pour s’étendre le plus possible sur le plan religieux dans tout le Congo belge.
Une autre occasion mérite d’être soulignée. Le mouvement religieux fondé par Simon Kimbangu a vu le jour le 6 avril 1921 à Nkamba, dans la province du Bas-Congo. Il a ensuite pris le nom d’Eglise du Christ sur Terre par le Prophète Simon Kimbangu (EJCSK) en 1959.
D. L’ère postcoloniale (qui a débuté le 30 juin 1960 et se poursuit actuellement)
Trois sous-périodes composent cette ère qui a débuté en 1960 avec l’indépendance du Congo :
1960-1965 : La Première République
De 1965 à 1997, c’est la deuxième République.
De 1997 à aujourd’hui, la Troisième République
1. La Première République
Le 30 juin 1960, le Congo est devenu indépendant après quatre années de troubles nationalistes. La République du Congo (parfois appelée « Congo Kinshasa ») a été créée pour remplacer le Congo belge. Patrice Emery Lumumba devient le premier Premier ministre et Joseph Kasa-Vubu le premier président de la République.
Le 30 juin 1960, lors de la proclamation de l’indépendance, le Katanga de Moise Tshombe fait sécession. Patrice Emery Lumumba est assassiné en 1961, les forces de l’ONU interviennent (1961-1963) pour empêcher le Katanga de faire sécession et les parachutistes belges interviennent (1964) pour mettre fin à une mutinerie de fidèles lumumbistes. Plusieurs conflits ont éclaté entre 1961 et 1965, mais l’assassinat de Patrice Emery Lumumba est le plus marquant.
2. La deuxième République
Il est important de retenir quelques dates de cette longue période de 32 ans.
Après un coup d’État, Mobutu Sese Seko est devenu président de la République le 24 novembre 1965.
Le Mouvement Populaire de la Révolution (M.P.R.) devient l’unique entité politique en 1970.
1971 : Le Zaïre remplace le nom de la République du Congo. Mobutu fait appel à la France et au Maroc en 1977 et 1978 pour mettre fin à de nouvelles rébellions (Kolwezi).
À partir de 1990 : Mobutu est contraint de faire certaines concessions (ouverture au multipartisme, mise en place d’une administration transitoire) face à la montée d’une opposition féroce, mais il refuse de démocratiser pleinement les institutions.
1994 : Le grand nombre de réfugiés en provenance du Rwanda a exacerbé les troubles politiques.
3. La troisième République
Cette période débute avec la fin du conflit de libération commandé par Mzee Laurent Désiré KABILA.
En 1997, les forces rebelles qui se déplaçaient d’est en ouest ont envahi le pays et forcé Mobutu à démissionner.
Laurent Désiré Kabila prend le contrôle le 17 mai 1997 et rebaptise le Zaïre République démocratique du Congo.
À partir du 2 août 1998, le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi entament des hostilités contre la République démocratique du Congo.
Laurent Désiré Kabila est tué le 16 janvier 2001.
Joseph Kabila Kabange est designé président de la République démocratique du Congo le 26 janvier 2001. Après l’Accord global et inclusif sur la transition en RDC et le mémorandum additionnel sur l’armée et la sécurité, signés respectivement à Pretoria le 17 décembre 2002 et le 6 mars 2003, et ratifiés le 1er avril 2003 à Sun City, en Afrique du Sud, et la Constitution de transition, adoptée le 1er avril 2003 à Sun City, en République d’Afrique du Sud, Joseph Kabila Kabange est nommé président de la République démocratique du Congo le 26 janvier 2001.
4. L’élection de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo
À l’issue des élections présidentielles et législatives du 30 décembre 2018, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, fils de l’ancien premier ministre de la transition et président de l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social), Étienne Tshisekedi wa Mulumba, a été choisi et a pris ses fonctions en tant que cinquième président de la République démocratique du Congo.
Les élections ont eu lieu le 30 décembre 2018 et Félix Tshisekedi a été investi président de la République démocratique du Congo le 10 janvier 2019. Le palais d’apparat des présidents congolais, le Palais de la Nation, est le lieu où le président Tshisekedi a prêté serment le 24 janvier 2019.
Administration du territoriale

| Numéro | Province | Chef-lieu | Superficie ( Km) | Population (2015) |
| 1 | Bas-Uele | Buta | 148 331 | 1 138 000 |
| 2 | Equateur | Mbandaka | 103902 | 1 528 000 |
| 3 | Haut-Katanga | Lubumbashi | 132 125 | 4 617 000 |
| 4 | Haut-Lomami | Kamina | 108 204 | 2 957 000 |
| 5 | Haut-Uele | Isiro | 89 683 | 1 864 000 |
| 6 | Ituri | Bunia | 65 658 | 3 650 000 |
| 7 | Kasai | Tshikapa | 95 631 | 2 801 000 |
| 8 | Kasai Central | Kananga | 60 958 | 3 317 000 |
| 9 | Kasai oriental | Mbuji-Mayi | 9 481 | 3 145 000 |
| 10 | Kinshasa | Kinshasa | 9 965 | 11 575 000 |
| 11 | Kongo-Central | Matadi | 53 920 | 5 575 000 |
| 12 | Kwango | Kenge | 89 974 | 2 152 000 |
| 13 | Kwilu | Bandundu | 78 219 | 5 490 000 |
| 14 | Lomami | Kabinda | 56 426 | 2 443 000 |
| 15 | Lualaba | Kolwezi | 121 308 | 2 570 000 |
| 16 | Mai-Ndombe | Inongo | 127 465 | 1 852 000 |
| 17 | Maniema | Kindu | 132 520 | 2 333 000 |
| 18 | Mongala | Lisala | 58 141 | 1 740 000 |
| 19 | Nord-Kivu | Goma | 59 483 | 6 655 000 |
| 20 | Nord-Ubangi | Gbadolite | 56 644 | 1 269 000 |
| 21 | Sankuru | Lusambo | 104 331 | 2 110 000 |
| 22 | Sud-Kivu | Bukavu | 65 070 | 5 572000 |
| 23 | Sud-Ubangi | Gemena | 51 648 | 2 458 000 |
| 24 | Tanganyika | Kalemie | 134 940 | 3 062 000 |
| 25 | Tshopo | Kisangani | 199 567 | 2 352 000 |
| 26 | Tshuapa | Boende | 132 957 | 1 600 000 |
L’économie
Soixante-dix pour cent de la population active travaille dans l’agriculture, tandis que les exportations constituent la majorité de l’économie. Les minéraux constituent une ressource importante.
Depuis la colonisation belge, l’économie est fortement axée sur l’exportation, notamment en raison de la contribution de l’industrie minière. Ni les colonisateurs ni les administrations du Congo indépendant n’ont créé d’industries innovantes. En l’absence de secteur de transformation, les minerais sont toujours extraits en grandes quantités et expédiés à l’état brut.
Bien qu’à peine 3 % du territoire soit cultivé, l’agriculture est restée l’occupation principale de la majorité des habitants. Le premier secteur économique reste l’agriculture. Le café, le bois (notamment l’afrormosia, l’ébène, le wenge, l’iroko, le sapelli, le sipro, le tiama, le tola, le kambala et le lifaki) et le caoutchouc sont les principaux produits agricoles.
Démographie
En 2023, la République démocratique du Congo compte plus de 112 millions d’habitants. La densité de la population est similaire à celle de l’Afrique. La majorité de la population vit dans la savane, le long des rivières et des lacs, et sur les plateaux ; le nord et le centre du pays, où se trouve la forêt tropicale, sont en grande partie déserts. Les villes se sont développées grâce à l’exode rural. Les plus grandes villes sont Kinshasa, Lubumbashi, Mbujimayi, Kananga, Kisangani et Bukavu.
Soixante pour cent de la population a moins de 20 ans et l’âge médian n’est que de 17 ans.
La culture
Le Congo-Kinshasa étant composé de plus d’une centaine d’ethnies, pour la plupart bantoues, et s’étendant de l’embouchure du fleuve Congo à la région des Grands Lacs et à la savane, en passant par la forêt du bassin du Congo, la culture congolaise est incroyablement variée.
Le colonialisme, la lutte pour l’indépendance, le règne prolongé de Mobutu et, plus récemment, les première et deuxième guerres du Congo ont tous eu un impact sur les modes de vie traditionnels de la région depuis la fin du dix-neuvième siècle. Malgré cela, les coutumes et la culture congolaises ont conservé leurs caractéristiques propres.
Les Langues
Selon les catégories, le peuple congolais parle entre 200 et plus de 400 langues. C’est l’un des pays d’Afrique les plus diversifiés sur le plan linguistique. L’Atlas linguistique du Congo à Kinshasa compte 221 langues. La famille bantoue compte à elle seule 186 langues, qui sont parlées par plus de 80 % des Congolais. La famille nilo-saharienne est une représentation des autres langues. Tous les Congolais parlent l’une des plus de 400 variétés des 200 langues « ethniques » ou plus. Le lingala, le swahili, le tshiluba et le français, langue officielle, font partie des quatre langues nationales reconnues par la législation. La majorité des Congolais sont multilingues.
Après la France, la République démocratique du Congo est la plus grande nation francophone du monde.
La musique
Le Congo a une tradition musicale vivante, et le continent africain peut se retrouver à danser sur la rumba ou le ndombolo. La cinquième génération actuelle a été précédée par les quatre précédentes.
la première génération
Entre les années 1930 et 1950, un large éventail de formes musicales est né du mélange de la musique traditionnelle locale de Léopoldville avec d’autres genres musicaux, notamment la musique afro-cubaine et la musique haïtienne. Cependant, l’esthétique cubaine l’emporte sur toutes les autres et donne à la musique congolaise son nom initial : la rumba congolaise. Wendo Kolosoy est l’interprète le plus connu de cette époque.
1950-1970 pour la deuxième génération
Cette génération, qui a donné naissance à la musique congolaise contemporaine, débute en 1953. Les musiciens les plus connus sont ceux qui ont inventé la musique contemporaine : Grand Kallé avec son African Jazz, Luambo Makiadi Franco avec son « OK Jazz » qui évoluera en « TP OK Jazz », Tabu Ley Rochereau avec sa collaboration « African fiesta » avec le Docteur Nico, etc.
1970-1990 pour la troisième génération
Le groupe Zaiko Langa Langa a donné naissance à de nombreux artistes dont Papa Wemba, qui a ensuite fondé Viva La Musica, Koffi Olomidé, King Kester Emeneya de Viva La Musica, et Pepe Kalle avec L’Empire Bakuba, ce qui a constitué un événement important.
1990-2010, quatrième génération
C’est l’époque de la gloire de la musique congolaise, marquée par l’essor du groupe musical Wenge Musica. Le terme « ndombolo » est utilisé pour décrire la musique congolaise. Les personnages marquants de cette période sont les chanteurs Werrason, JB Mpiana, Koffi Olomidé, et leurs groupes (Wenge Musica Maison Mère et Quartier Latin International) qui feront connaître les deux talents Ferré Gola et Fally Ipupa.
2010 – aujourd’hui La cinquième génération
Les deux musiciens les plus marquants de cette génération, Fally Ipupa (qui a joué avec le groupe Quartier Latin de Koffi Olomidé de 1999 à 2006) et Ferré Gola (qui a joué avec Wenge Musica de 1995 à 1997 avant de cofonder Wenge Musica Maison Mère avec Werrason, Didier Masela et Adolphe Dominguez de 1997 à 2004), sont tous deux nés au cours de la cinquième génération.
Pour terminer disons ceci
La République démocratique du Congo est un pays très riche et très diversifié. Grâce à son histoire complexe, ses paysages à couper le souffle, sa population diversifiée, son économie en pleine croissance et ses fortes perspectives touristiques, la RDC offre une multitude de possibilités à tous ceux qui souhaitent l’explorer. Les visiteurs de cette nation inhabituelle peuvent découvrir non seulement ses paysages à couper le souffle, mais aussi son peuple hospitalier et sa riche culture. Joyau africain, unique, la RDC mérite d’être découverte et partagée.
